L'indécision vocationnelle

Nous avons tous été ou seront confronté dans notre vie à une problématique de choix et donc à une décision à prendre. Parfois, celle-ci est facile, limpide mais à d’autres moments, d’autres périodes de notre vie nous nous posons plus de questions et sommes indécis notamment en ce qui concerne notre avenir professionnel.

Tout d’abord, distinguons l’indécision professionnelle, qui concerne le métier ou le secteur visé de l’indécision scolaire qui concerne la formation à acquérir et donc, plutôt les moyens mis en place.

D’autre part, nous pouvons distinguer 8 types d’indécision :

1.   L’indécision développementale qui correspond aux modèles génétiques du choix professionnel comme étape de développement. L’indécision en ce cas indique seulement que le sujet n’a pas encore, si l’on peut dire, achevé d’élaborer sa décision. «  Je me préoccupe encore assez peu de mon avenir professionnel. »

2.   L’indécision généralisée qui est souvent opposée à l’indécision développementale. La première caractériserait plutôt la personne et la seconde, la situation. « Je retarde toujours autant que je peux la prise d’une décision. »

3.   L’anxiété décisionnelle qui peut être une cause ou une conséquence de l’indécision. Une certaine inquiétude est la conséquence potentielle de la prise de toute décision comportant une incertitude. Mais, parfois, ce serait le fait d’être excessivement anxieux qui créerait l’incapacité à décider. « Devoir choisir un métier me met très mal à l’aise. »

4.   Le manque d’information est souvent subjectivement ressenti en matière de décision d’orientation. « Je manque d’informations sur les professions. "

5.   L’absence de méthode de décision qui décrit une force d’indécision beaucoup plus positive. Cette hésitation entre plusieurs possibles également attirants résulterait de la diversité des compétences dont chacun peut être porteur. « Plusieurs métiers me semblent également attirants. »

6.   Les obstacles externes qui devraient, à l’inverse, être plus marqués pour les jeunes en difficulté, un faible niveau scolaire constituant une barrière objective à la réalisation de certains projets. «  J’ai découvert que je ne pourrais pas exercer le métier qui m’intéresse. »

7.   Les anticipations pessimistes qui peuvent être le fait de chacun et ne sont pas sans fondement. On a relevé les liens entre certaines formes d’indécision et une attitude très négative, non nécessairement justifiée : anticipation d’un échec dans la formation ou l’emploi, manque général de confiance en soi ou manque spécifique de confiance dans ses compétences à décider, faible estime de soi. «  J’ai peur de ne pas réussir dans les études que je voudrais faire. »

8.   Le désinvestissement du travail qui rend compte du fait que, si pour certains l’avenir s’organise plus ou moins autour d’un métier voir d’une carrière, pour d’autres l’avenir personnel imaginé n’est pas celui d’un travailleur. « Je trouve que faire des études ne me servirait à rien. »