Dès les premières pages de ce livre, j'ai été encensée, que dire envoûtée.
Je n'en suis qu'au début de sa lecture mais je ne puis attendre avant de partager ce cadeau avec vous.
Les problématiques culturelles ont tout mon intérêt et la tribu, le groupe, la société à laquelle nous appartenons ou rêvons d'appartenir est au coeur de mes préoccupations. Et j'ai trouvé, à travers cette lecture, les réponses à mes questions.
Qu'est-ce que notre identité ? De quoi est-elle constituée ? Pourquoi avons-nous ce désir d'appartenance, qu'elle soit culturelle, religieuse ou nationale ? Pourquoi ce désir d'appartenance conduit-il si souvent à la peur de l'autre, voir à sa négation ?
Je vous recommande donc vivement ce livre, une véritable ode à l'ouverture vers l'autre et en cette période de Noël, quoi de mieux que d'ouvrir son coeur pour se comprendre, s'aimer et aimer le Monde.
Très bonne lecture......
Il était encore tôt, la brume ne s’était pas encore dissipée au dessus de la mer.
Au loin, un personnage solitaire lançait des objets dans l’eau.
En marchant, tout le long de la plage, je vis des multitudes d’étoiles de mer qui étaient dispersées. La marée les avait entraînées et déposées là.
Bientôt, le soleil se lèverait et, comme il monterait dans le ciel, il les ferait périr.
M’approchant de l’étranger, je m’aperçu qu’il ramassait les étoiles de mer et que c’était elles qu’il jetait dans l’eau.
Nos regards se sont croisés. « Pensez-vous réellement pouvoir les aider ? » lui ai-je demandé. « Il y a des millions d’étoiles sur cette plage. Vous pouvez en sauver si peu. Cela va-t-il faire une différence, est-ce vraiment important ? »
Il étendit son bras et en prit une autre. La regardant intensément, il répondit « Oui, c’est vraiment important,... pour celle-ci ».
Réflexion : Parfois les actions les plus simples sont vécues comme inintéressantes ou sans importance ou conséquences sur notre entourage. Elles ne feront pas la différence…
Est-ce vraiment vrai ? Il n’existe pas d’actions trop petites ou trop simples. Ce sont justement ces choses simples qui révolutionnent le monde ou votre vie.
Nous avons tendance à trop nous compliquer la vie, à chercher des réponses complexes pour des problèmes que nous vivons comme complexes… On peu faire un blocage si on visualise la quantité innombrable d’étoiles de mer, et ce blocage nous empêche d’agir.
Si nous n’apprenons pas à simplifier notre regard et nos perceptions, nous risquons de ne rien entreprendre !
Comme pour chaque étoile de mer, individuellement rejetée à l’eau, la différence sera pour celle-ci :
elle vit plus longtemps.
Cet acte insignifiant à des conséquences inouïes sur sa petite vie. Nos actes soit disant insignifiants peuvent faire toute la différence chez vos amis, votre famille, vos collègues, votre entourage ou… chez vous !
Qu’est ce qui fait que l’apprentissage des enfants est plus rapide que le nôtre ?
Ils n’ont pas de préjugés, pas d’aprioris, ne se laissent pas influencer par des conditionnements ou des idées destructrices : ils ont confiance, ils le font tout simplement.
Ce qui freine cette progression au fil des ans, c’est la perception que nous nous faisons de la vie et nos réactions face aux événements qui l’accompagne.
Vivons simplement et agissons par des choses simples, ne nous compliquons pas la vie !
Nous avons tous été ou seront confronté dans notre vie à une problématique de choix et donc à une décision à prendre. Parfois, celle-ci est facile, limpide mais à d’autres moments, d’autres périodes de notre vie nous nous posons plus de questions et sommes indécis notamment en ce qui concerne notre avenir professionnel.
Tout d’abord, distinguons l’indécision professionnelle, qui concerne le métier ou le secteur visé de l’indécision scolaire qui concerne la formation à acquérir et donc, plutôt les moyens mis en place. Lire la suite
LE PROPHETE
de Khalil GIBRAN
Khalil GIBRAN a écrit un ouvrage magnifique d'où cette envie d'en partager avec vous un extrait.
Et un orateur dit, Parlez-nous de la Liberté.
Et il répondit :
Aux portes de la cité, et dans vos foyers, je vous ais vus vous prosterner et adorer votre propre liberté,
Comme des esclaves qui s’humilient devant un tyran et qui le glorifient alors qu’il les détruit.
Oui, dans le blocage du temple et dans l’ombre de la citadelle, j’ai vu les plus libres d’entre vous porter leur liberté comme un joug et des menottes.
Et mon cœur saigna en moi, car vous ne saurez être libres que lorsque même le désir de parvenir à la liberté deviendra pour vous un harnais et lorsque vous cesserez de parler de la liberté comme d’un but et d’un achèvement.
Vous serez libres en vérité non pas lorsque vos jours seront sans un souci et vos nuits sans un désir et sans une peine, mais plutôt lorsque ces choses enserreront votre vie et que vous vous élèverez au-dessus d’elles nus et sans entraves.
Et, comment vous élèverez-vous au dessus de vos jours et de vos nuits, si vous ne brisez les chaînes dont à l’aube de votre entendement vous avez chargé votre heure du midi ?
En vérité ce que vous appelez liberté est la plus forte de ces chaînes, bien que ses anneaux brillent au soleil et vous éblouissent.
Et qu’est-ce sinon des fragments de vous-mêmes que vous voulez écarter pour devenir libres ?
Si c’est une injuste loi que vous voulez abolir, cette loi fut écrite de votre propre main sur votre propre front.
Vous ne pourrez pas l’effacer en brûlant vos livres de lois ni en lavant les fronts de vos juges, même si vous déversiez sur eux la mer entière. Et si c’est un despote que vous voulez détrôner, voyez d’abord si son trône en vous est bien détruit.
Car comment un tyran peut-il dominer les libres et les fiers, s’il n’existe une tyrannie dans leur propre liberté et une honte en leur propre ferté ?
Et si c’est une inquiétude que vous voulez chasser, cette inquiétude a été choisie par vous bien plus qu’elle ne vous a été imposée.
Et si c’est une peur que vous voulez dissiper, le siège de cette peur est en votre cœur et non dans la main que vous redoutez.
En vérité, toutes choses se meuvent en votre être intime dans une constante semi-étreinte, celles que vous désirez et celles que vous redoutez, celles que vous désirez et celles que vous redoutez, celles qui vous répugnent et celles que vous chérissez, celles que vous poursuivez et celles que vous voulez fuir.
Ces choses se meuvent en vous comme des lumières et des ombres par couples étroitement unis.
Et quand l’ombre s’affaiblit et disparaît, la lumière qui s’attarde devient l’ombre d’une autre lumière.
Et ainsi votre liberté, lorsqu’elle perd ses entraves devient elle-même l’entrave d’une plus grande liberté.
Le but de toute approche thérapeutique est d'augmenter l'autonomie, la conscience, la responsabilité, la spontanéité, l'intimité. De chercher l'équilibre des relations sociales, l'utilité par rapport à la collectivité, la capacité de travailler et d'aimer.
La personne autonome identifie ses besoins et ceux des autres, choisit en fonction de ses besoins, en tenant compte de ses proches, exprime authentiquement ce qu'elle ressent, respecte les autres.
Soulignons que les thérapies, depuis un siècle, ont largement contribué à réduire la déviance ou la délinquance. Aucune ne prône de comportements illégaux, misanthropes, misogynes ou discriminatoires. Chacune s'attache à replacer l'être dans sa responsabilité, à libérer son énergie pour en faire une force à son service, et/ou au service de la société.
Chacun de nous peut donc entrer en thérapie. La question qu'il reste à vous poser : pour quoi faire ? Pour développer quoi ?
Votre autonomie, votre conscience du monde, de soi et des autres, votre relation à l'intimité.....Quelque soit la réponse, nous avons tous besoin de nous développer.
Je terminerai donc sur cette citation de Théodore Jouffroy :
"Il faut donc choisir de deux choses l'une : ou souffrir pour se développer, ou ne pas se développer, pour ne pas souffrir. Voilà l'alternative de la vie, voilà le dilemme de la condition terrestre."
A bon entendeur, salut.
Quatre aveugles discutaient autour d'un éléphant paisiblement debout dans les jardins d'un cirque. Le premier, de ses deux mains, entoura une jambe du puissant pachyderme.
- "L'éléphant, dit-il, est un animal en forme de colonne. Comme celles qui soutiennent les temples de nos divinités."
- " Non, dit le second en saisissant le trompe. C'est une bête longue, comme un serpent boa, faite comme les tuyayx de roseau qui arrosent nos jardins."
- " Pas du tout, dit le troisième, s'accrochant à une oreille, c'est un animal plat et large, comme une feuille de bananier géante, ou comme les éventails que balancent les serviteurs pour éventer les maharadjas."
- " Vous n'y êtes pas, lâcha le quatrième qui tentait vainement d'attraper la queue du mastodonte, cette bête n'est qu'un fouet que le maître utilise pour battre son esclave. Ou encore un chasse-mouches réservé à nos princes."
Le ton montait. Un homme sage passant par là entendit la discussion et s'approcha.
Les aveugles le prirent à témoin pour le prier de les éclairer.
- " Le premier d'entre vous a tort. L'éléphant n'est pas fait telle une colonne de temple."
Les trois autres aveugles se réjouirent alors.
- "Le second d'entre vous est également dans l'erreur. L'animal n'est pas un serpent non plus."
Les deux autres aveugles se réjouirent alors.
- "Le troisième d'entre vous n'est pas plus inspiré. La bête ne tient ni du bananier ni de l'éventail."
Le quatrième aveugle exulta alors, certain d'avoir raison.
- "Le quatrième d'entre vous est aussi ignorant que les trois autres. Ce n'est pas le fouet non plus, celui que vous mériteriez à vouloir tous posséder la vérité. L'éléphant est un peu de tout cela."
Ainsi se querellent les hommes d'esprit étroit, qui ne voient qu'un aspect de la divinité.
Ramakrishna
Malheureusement, le blog du coach Michel n'est plus disponible (déjà). Il est devenu privé et requière un mot de passe.
A nous d'imaginer des histoires et métaphores pour nos coaching donc. Si vous en connaissez, je serai ravie de les mettre en ligne sur ce blog et ainsi les faire partager.
En attendant, bonne rentrée à tous.
Séverine